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Résolutions 2017: ne pas en prendre

Voilà on est en 2017. Rassurez-vous, je ne vais pas vous demander quelles sont vos bonnes résolutions. Je n’aime pas ça.

Elles impliquent que l’on dresse un bilan en demie-teinte de l’an qui vient de s’écouler. Qu’il faut corriger le tir pour ne pas retomber dans ses travers, commettre les mêmes erreurs. D’ailleurs les bonnes résolutions, personne n’y croit plus. On vise toujours trop haut, trop exigeant, trop irréaliste et quelle déconfiture lorsqu’à la première occasion de «rechute». Non vraiment, en ce début d’année qui s’offre à nous, nous pouvons être plus malins que ça!

Alors au lieu de vous demander quelles sont les bonnes résolutions que vous avez prises, je préfère de loin vous poser la question suivante: 

Quelle histoire avez-vous envie d’écrire cette année? 

Pour votre entreprise…pour vos collaborateurs…pour votre sphère privée, votre famille, vos relations, vos amis?

J’aime le sentiment que génère le tout début d’une nouvelle année. Page blanche, porte grande ouverte sur quatre saisons d’une vie à faire. Il y a surtout cette impression d’avoir le droit de repartir à zéro, de pouvoir rêver plus grand, plus fort. En Janvier, tout paraît possible à nouveau. Embrasser une foule de nouveaux défis, de projets. Même si les fêtes de fin d’année ont le don de nous tuer de fatigue. 

Il y a tout de même cet élan vital mêlé de nostalgie: celle de voir les petites lumières accrochées aux fenêtres s’éteindre les unes après les autres, retourner dans leurs cartons. C’est vrai, qu’on le veuille ou non, on passe tout de même en revue l’année écoulée…

Alors permettez-moi ce petit conseil d’ami: quel que soit ce que vous ayez vécu, vos erreurs passées, ne regrettez rien. Intégrez-les comme une expérience, comme une leçon de vie qui vous a fait progresser. Essayez de ne pas vous en vouloir de vous être trompé, de vous être planté, d’avoir été déçu, de plisser le front à l’idée de vous jeter dans 2017.

«Apprendre à dire merci chaque jour, pour ce que j’ai, et non pas regretter ce que j’ai perdu. C’est un choix, une décision que je prends chaque jour. C’est ça qui me donne envie d’avancer, de rêver.» Silke Pan

Le passé fait partie de nous, il n’est pas à renier, ni à planquer sous un tapis. C’est le passé qui a construit une partie de notre présent. Et j’en veux pour exemple l’une de nos récentes oratrices, Silke Pan. Cette artiste de cirque de haute voltige a perdu l’usage de ses jambes en 2007. Elle aurait eu toutes les raisons du monde de rester amère, de ruminer sur ce que son passé lui avait enlevé. Et pourtant, malgré toutes les épreuves qu’elle a traversé, – chômage, séjour interminable à l’hôpital, importants problèmes financiers -  elle a choisi de se focaliser quotidiennement sur un signe de reconnaissance.

«Apprendre à dire merci chaque jour, pour ce que j’ai, et non pas regretter ce que j’ai perdu. C’est un choix, une décision que je prends chaque jour. C’est ça qui me donne envie d’avancer, de faire des projets, de rêver», explique-t-elle. C’est en grande partie cela qui fait sa force de caractère et qu’il l’a incitée à repousser ses limites. Silke Pan est devenue athlète d’élite de handbike (vélo à bras). En 2015, elle remportait le titre de vice-championne du monde de cette discipline. 

Nous ne somme pas tous comme Silke. Certains coups durs de notre passé nous ont peut-être salement amochés, égratignés. Néanmoins à l’aube de 2017, tout reste possible, tout reste à écrire. Alors commençons par tendre la jambe en avant, osons faire un premier pas. 

Bonne route et que vos rêves se réalisent. 

Sophie Gertsch